ARRET MALADIE
Je souffre de ces mots (maux ?) là : co-dépendance co-alcoolisme
Moi j’ai mis toutes mes forces à me tenir à ses côtés.
Dans les moments les plus intolérables de sa détresse je l’ai maintenue en vie.
Dès qu’elle allait mieux nous marchions cote à cote main dans la main.
Dans ce silence mortifère des voix s’élèvent pour dire que je n’y comprends rien
Quand faisant cela je l’encourageais à continuer de boire.
Ma certitude de notre attachement mutuel ne devrait pourtant pas laisser de place au doute :
J’étais son aidant naturel.
Ce doute insidieux nourri mon traumatisme et aujourd’hui j’en suis malade.
Pour troubler le silence des sachants je ne peux que publier ces écrits ( cris) de souffrance
Combien de temps encore ?
Sur la version numérique les larmes ne laissent pas de traces