AUX RACINES DU MAL
Préambule pour les membres de l’entourage et tous les usagers et patients lecteurs des forums :
Ne nous laissons pas faire nous pouvons être aidants sans être complices.
Croyez vous vraiment que la seule façon que nous ayons de les aider c’est d’attendre en silence qu’ils touchent le fond et qu’ils ressentent ou pas ce fameux déclic ?
Allons-nous encore longtemps supporter en silence cette image archaïque de l’alcoolisme qui sert à justifier notre mise à l’écart des parcours de soins.
Nous devons prendre conscience que la part la plus évidemment transmissible de cette maladie à l’entourage et à nos enfants, c’est la culpabilité savamment entretenue par ce silence catalyseur de nos détresses.
Lisez ici l’ article et en particulier le paragraphe "une maladie familiale" qui me fait réagir et interpeller le système de santé. Il a été publié en 2007 dans une revue pour l’éducation à la santé.
Et il met je crois en lumière les racines du mal :
Les mots en co et parmi ceux-ci celui introduit dans l’article cité est le plus stigmatisant : co-alcoolique.
A coup de « peut-être » et de « très souvent » la complicité de l’entourage devient une évidence jusqu’à nous décrire fréquemment pourvoyeurs « jusqu’à ce que mort s’en suive » ne laissant à nos enfants dans leurs futurs que le choix d’épouser une personne alcoolique pour expier nos fautes …
Ne pas dénoncer ces propos, ne pas dire qu’ils sont le terreau de notre impuissance collective, est une ignominie.