17 févr. 2020

Pouvoir d’agir et rétablissement : (s’)impliquer et coopérer

Mis à jour : 4 oct. 2021

A la lecture de ce compte-rendu :

https://www.federationaddiction.fr/cr-seminaire-oppelia-federation-addiction-pouvoir-dagir-et-retablissement/,

Je n’ai trouvé aucune occurrence de ces mots : proches, entourage, famille.
 

 
Je mens la famille est évoquée en tant que personnes extérieures éventuellement amenées par l’usager.

Je viens avec persévérance vous interroger sur mon statut et mon étiquette pendant les 9 années de combat contre la maladie de la femme qui partageait ma vie.

Si la question reste sans réponse, depuis son décès j’ai retrouvé la parole et je refuse de subir une peine de relégation dans ce silence injuste, honteux et culpabilisant.


 
Et Je n’ai plus aucun doute sur mon statut pendant sa maladie : proche naturellement aidant tenu à l’écart des soins.

( Ceux qu’elle a reçus et ceux que nous la famille aurions dû nous voir proposer pour l’accompagner au mieux et nous protéger ).

Aucun doute non plus sur mon statut d'aujourd’hui : usager engagé du système de santé et en particulier de sa dimension santé mentale.

les constats posés et les questions abordées dans ce document me confirment dans la nécessité impérieuse de ma démarche de témoignage.
 

 
Être partenaire de ce grand changement de paradigme en donnant de la voix avec mes pairs et en ouvrant peut être de nouvelles voies portées par vos initiatives.


 
Non pas pour faire de la figuration au titre de la représentation obligée des usagers.

Mais pour mettre en questions vos pratiques dans le cadre d’une démarche qualité collaborative.

Pour conclure à la lecture de ce document me viens cette question :
 
Cadre thérapeutique : thérapeutiquement qui ? Le thérapeutique est-il utilisé pour justifier de tenir à distance les proches et pour établir ainsi des limites de responsabilité sécurisantes pour les professionnels et les structures ?